Petite pause photo devant le temple d'Abou Simbel pour les participants au voyage de notre association. Un voyage de rêve...
Mardi 22 octobre 17h30 - Début de l'initiation aux hiéroglyphes (Salle d'Archéométrie - Maison de l'Archéologie)
Samedi 26 octobre 2024 à 14h30
–> Amphithéâtre de la Maison de l’Archéologie <–
Esplanade des Antilles – 33600 Pessac Tram B station « Unitec »
Réflexions sur l’embaumement
en Égypte ancienne
par le Dr André Macke
Médecin, spécialiste en radiologie et en imagerie médicale
MAFTO – Mission Archéologique Française de Thèbes-Ouest
L’explication de la technique de préservation des corps en Égypte Ancienne a donné lieu à de multiples articles et livres depuis plusieurs décennies ainsi qu’à de nombreuses conférences.
Mon expérience de 40 années de fouilles anthropologiques (sous l’égide de l’UA 1064 CNRS-Louvre puis de la MAFTO – mission archéologique Française de Thèbes-Ouest – directeur Christian Leblanc) dans la Vallée des Reines (1984-1997) puis au Ramesseum (2000-2023…) et la lecture de la bibliographie m’ont permis de me poser beaucoup de questions sur l’origine et la mise en œuvre de la technique, la pensée anatomique des anciens égyptiens, la motivation de la préservation des corps au centre de la vie des égyptiens, son évolution à travers 3000 ans d’histoire, le ressenti de la population face à cette mutilation du corps…
Toutes ces questions que je me suis posées est le canevas de la conférence; j’y apporte ma réflexion
et encore beaucoup de questions.
La session d’automne du cycle de conférences des Lundis de l’ABE se tiendra les 7, 14 et 21 octobre et les 4 et 18 novembre de 18h00 à 19h30 dans la salle d’Archéométrie de la maison de l’archéologie. Cette activité est ouverte au public. Une participation est demandée (adhérent : 20 €/cycle ou 5 €/séance; non adhérent : 28 €/cycle ou 7 €/séance). Les cycles sont gratuits pour les étudiants et les demandeurs d’emploi.
Au programme :
Lundi 7 octobre 18h00 – Lundis de l’ABE (1/5) Patrick Rivière – Les livres funéraires singuliers
Lundi 14 octobre 18h00 – Lundis de l’ABE (2/5) Auguste Culnaert – Le dessin des anciens Égyptiens
Lundi 21 octobre 18h00 – Lundis de l’ABE (3/5) Reem El Katry – La pratique de l’excision dans l’Égypte ancienne
Lundi 4 novembre 18h00 – Lundis de l’ABE (4/5) Jacques Zacharie – Adrien Dauzats
Lundi 18 novembre 18h00 – Lundis de l’ABE (5/5) Hélène Fleury Ameztoy (Responsable du centre des collections régionales et patrimoniales, Bibliothèque municipale de Bordeaux) – Les bibliothèques grecques de l’Égypte hellénistique
Samedi 28 septembre 2024 à 14h30
–> Amphithéâtre de la Maison de l’Archéologie <–
Esplanade des Antilles – 33600 Pessac Tram B station « Unitec »
Magie et littérature
en Égypte ancienne
par Bernard Mathieu
Professeur en Égyptologie, Université Paul Valéry Montpellier 3
Bien des documents nous sont parvenus de l’Égypte ancienne, écrits et artefacts, qui relèvent du domaine de la magie. Cette dernière est présente dès les Textes des Pyramides, intégrée en tant que « formules conjuratoires » au profit du défunt. Mais ce sont les vivants, surtout, qui devaient y recourir régulièrement, en particulier pour protéger la jeune mère et son enfant nouveau-né. Ces pratiques magiques ont suscité la rédaction de compositions originales, qui présentent parfois une véritable dimension littéraire. Les deux dynasties ramessides (1292-1070 av. n. è.), notamment, en ont fourni plusieurs, pleines d’invention, de recherche formelle et d’humour. On donnera quelques exemples de ces fragments de littérature, dont la finalité réelle peut légitimement prêter à discussion.
Plan du campus universitaire de Bordeaux Montaigne
Télécharger le plan d'accès au format pdf. La maison de l'archéologie se trouve en bas à gauche.
Limoges le 26/09/2024 à 19h00 : « Proverbes de l’Egypte ancienne ». Lien
Périgueux, le 27/09/2024 à 18h30 : « Mythe archaïque et mythe osirien ». Lien
Samedi 7 septembre de 10h à 18h
retrouvez l'A.B.E.
dans la cour de l'Hôtel de ville
pour La Rentrée des Assos
du 27 juin au 3 novembre
au Musée d'Aquitaine
20, cours Pasteur, Tram B station « Musée d’Aquitaine »
Vivre et mourir en Égypte d’Alexandre le Grand à Cléopâtre
L’exposition du musée d’Aquitaine a pour objectif de donner à voir cette rencontre entre Grecs et Égyptiens, en montrant au public des œuvres, monuments et papyrus antiques, témoins matériels des échanges, emprunts et appropriations entre ces deux cultures. Plus de 30 ans après la dernière exposition consacrée à l’Égypte ancienne (Le Livre pour sortir le jour, 1992), le musée d’Aquitaine se propose ainsi de montrer au public l’étendue de sa belle collection égyptologique accompagnée de chefs-d’œuvre issus de collections régionales méconnues, françaises et internationales
Samedi 29 juin 2024 à 17h00
à la médiathèque de Bordeaux Mériadeck (auditorium Jean-Jacques Bel, Rez-de-rue, Niv -1)
Conférence de Valentin Boyer, égyptologue,
chargé de cours à l'École du Louvre
Néfertari, « la plus belle de toutes » : de reine égyptienne à icône moderne ? 120 ans depuis la découverte de sa tombe
En cette période d’engouement pour l’Égypte ancienne, l’année 2024 marque un nouveau jubilé, celui des 120 ans de la découverte de la tombe de la reine Néfertari par l’égyptologue italien Ernesto Schiaparelli dans la vallée des reines en Égypte. À l’occasion de l’installation de la reproduction du tombeau de la reine Néfertari par l’artiste peintre décorateur Michel Perpigna à la bibliothèque Mériadeck à Bordeaux, l’égyptologue Valentin Boyer propose de revenir sur cette figure de l’Égypte ancienne, grande épouse royale de Ramsès II. Que sait-on de cette reine égyptienne et comment est-elle perçue dans la société contemporaine ? Oscillant entre étude égyptologique et égyptomaniaque, l’étude de la réception et de la réappropriation de Néfertari permettra d’en comprendre toute l’iconicité.
du 14 juin au 13 juillet 2024
à la médiathèque de Bordeaux Mériadeck
Exposition d'une reproduction de la tombe de Néfertari
Visite guidée par Michel Perpigna, le créateur (18 juin à 18 h)
et par Patrick Rivière de l'ABE (2 et 11 juillet à 18 h)
Pendant toute la durée de l'exposition, un membre de l'association sera là pour vous guider à l'intérieur du vestibule et de l'annexe est de la tombe. Vous y découvrerez la reine Néfertary accompagnée de dieux et de déesses (au nombre de seize) et les chapitres 94 et 148 du Livre des Morts.
Dimanche 16 juin 2024 de 10h à 18h
Journées Européennes de l'Archéologie
Palais Gallien (Bordeaux)
Les membres de l’Association vous attendent toute la journée sous leur pergola dans le jardin du Palais Gallien.
Vous pourrez vous initier à l’écriture et la lecture des hiéroglyphes et écrire votre prénom sur une vrai feuille de papyrus. Vous découvrirez les nombreuses activités de l’A.B.E. (Conférences, initiation aux hiéroglyphes, atelier d’épigraphie, visite d’expositions ou de musées, voyages culturels en Égypte).
Jeudi 27 juin 2024, dès 9h40
Auditorium du Musée d'Aquitaine
Personnalités grecques et égyptiennes à l'époque ptolémaïque
En accompagnement de l'exposition "Vivre et mourir en Égypte d'Alexandre Le Grand à Cléopâtre", ce colloque propose de se pencher sur des personnalités représentatives de l'époque ptolémaïque, dans leur exceptionnalité ou dans leur banalité.
Ces personnalités égyptiennes ou grecques, peuvent être des rois, des reines ou de simples particuliers. Destiné à la fois aux égyptologues, aux égyptophiles mais aussi plus largement au public amateur ou curieux, ce colloque souhaite aborder l'époque ptolémaïque de façon en faisant rencontrer au public ses contemporains, leurs champs d'activités et leurs préoccupations.
La Dague de Ramsès, une bande dessinée de Jacques Zacharie.
L’action se déroule dans le Bordeaux des années 80 avec ses rues, ses sites remarquables… notamment le Jardin public et ses abords immédiats ; mais aussi dans certains bâtiments emblématiques, qui apparaissent ici sous un aspect inhabituel, grâce à de précieuses photos de ces années-là.
L’histoire, assez mouvementée, s’appuie sur un maximum de faits historiques, avec une pincée d’égyptologie.
80 pages en noir et blanc sur papier bouffant ivoire. Couverture rigide en couleur. Prix: 20 € plus 7.70 € de frais de port. OFFRE SPÉCIALE pour les adhérents de l’ABE.
Commande et paiement en espèces, chèque (à l’ordre de Jacques Zacharie), carte bancaire ou virement (IBAN : FR76 1558 9335 6406 0021 5734 021)
16 chemin Burgos – 33140 VILLENAVE D’ORNON
OPÉRATION ORANGE DE SŒUR EMMANUELLE
VOYAGE en EGYPTE - Du 7 au 18 NOVEMBRE 2024
Organisé et accompagné par Mourad SEDKY, guide égyptien, chairman de
l'Agence Mirus Voyage. www.mirusvoyages.com
et Monique d'HEROUVILLE monique.dherouville@operation-orange.org
Accompagné par Madame Yvonne BONNAMY égyptologue, spécialiste de
l'écriture hiéroglyphique
- 1° jour-jeudi 7 novembre: Vol de Roissy CDG pour Le Caire dans l’après-midi
- Du vendredi 8 au dimanche 10 : région du Caire
- Lundi 11 et mardi 12: région d’Assouan
- Mercredi 13: route vers Louqsor
- Du jeudi 14 au dimanche 17: merveilles du Nouvel Empire autour de Louqsor
- Lundi 18 octobre : retour en France
Samedi 25 mai 2024 à 14h30
–> Amphithéâtre de la Maison de l’Archéologie <–
Esplanade des Antilles – 33600 Pessac Tram B station « Unitec »
Hathor unique, Hathor multiple
par Bénédicte Lhoyer
Dr en Égyptologie, Université Paul Valéry Montpellier 3
Enseignante Ecole du Louvre
Chargée de projet au musée de Picardie
De toutes les déesses du panthéon égyptien, Hathor – « le château d’Horus » – est probablement l’une des plus connues avec Isis. Patronne des jeux amoureux, dame de l’ivresse et de la musique, elle prend l’apparence d’une belle jeune femme dont le reflet sur terre est incarné par les grandes épouses royales. Mais loin d’être une simple entité, Hathor est le résultat d’une fusion avec des divinités archaïques, elle se décline selon les endroits où elle était vénérée, et ses manifestations sont multiples.
Très présente sur la rive gauche de Thèbes – où elle jaillit de la montagne sous forme de vache comme dans le temple de Néfertary d’Abou Simbel – notre conférence vous propose d’explorer les multiples facettes d’une des déesses les plus complexes de la civilisation égyptienne et dont les représentations nous enchantent encore aujourd’hui.
Bénédicte Lhoyer donnera une conférence sur « Le désert vu par les Égyptiens » le Vendredi 24 Mai 2024 à 18h30 dans la Salle St Georges à Périgueux. Il est également possible de suivre cette conférence en visio après incription via ce lien.
Samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024
Journées Européennes du Patrimoine
Musée d'Aquitaine
L’ABE sera présente dans les salles du Musée d’Aquitaine pour vous faire découvrier les trésors de la collection égyptienne du Musée d’Aquitaine.
La session de printemps des cycles de conférences des Lundis de l’ABE se tiendra les 18-25 mars et les 8, 22 et 29 avril de 18h00 à 19h30 dans la salle d’Archéométrie de la maison de l’archéologie. Cette activité est ouverte au public et une participation est demandée (adhérent : 20 €/cycle ou 5 €/séance; non adhérent : 28 €/cycle ou 7 €/séance). Les cycles sont gratuits pour les étudiants.
Au programme :
- 18 mars Dominique Denis et Alain Dautant : Les enfants d’Horus
- 25 mars Auguste Culnaert : Le droit de succession en Égypte ancienne
- 8 avril Patrick Rivière : Les textes funéraires en Égypte ancienne
- 22 avril Amandine Ganizate (Master en Égyptologie) : Recherches sur l’expression de l’anathème
- 29 avril Auguste Culnaert : Les métaux dans l’économie égyptienne
Samedi 27 avril 2024 à 14h30
–> Amphithéâtre de la Maison de l’Archéologie <–
Esplanade des Antilles – 33600 Pessac Tram B station « Unitec »
Sehel, un sanctuaire de granit
par Annie Gasse
Dr en Égyptologie, Université Lyon 2
Directeur de recherche émérite au CNRS (ASM, UMR 5140)
Égypte Nilotique et Méditerranéenne
Séhel est une île située au sud de l’Égypte, à environ 3 km d’Éléphantine, à peu près en face des carrières de granit d’Assouan. C’est une des plus grandes îles de la Première Cataracte, le dernier endroit, depuis sa source, où le Nil traverse des amoncellements de rochers avant de s’écouler au long de la vallée. Comme toute la région, Séhel est un affleurement du granit rose qui fut recherché depuis l’aube de l’histoire pharaonique. Ce n’est qu’à l’époque romaine que certaines parties de l’île furent exploitées comme carrières.
Auparavant, l’endroit fut très régulièrement fréquenté par les membres des expéditions en quête de la pierre d’Assouan venus rendre hommage aux divinités de l’île, en particulier Ânouqet. Cet aspect de « sanctuaire » n’apparaît pas au premier regard. En effet, les rochers sont couverts d’inscriptions commémorant la présence des troupes de passage pour rapporter des blocs pour un temple, un obélisque pour Hatchepsout, etc. Mais, en tentant d’examiner l’ordre selon lequel furent gravées ces inscriptions, on découvre une organisation qui révèle que Séhel fonctionna comme un véritable lieu de culte.
Samedi 16 mars à 17h,
Salle l’ODYSSÉE, Esplanade Robert Badinter, 24000 Périgueux
Conférence inter-associations : Limoges, Périgueux, Bordeaux en soutien aux travaux de fouilles de l‘Association pour la Sauvegarde du Ramesseum
Dernières découvertes et restauration du temple de RAMSÈS II
par Christian LEBLANC
Directeur de Recherche Émérite au CNRS, Directeur de la Mission Archéologique Française de Thèbes-Ouest MAFTO-UMR 8220 CNRS (LAMS-Sorbonne Université) ANTENNE EGYPTE, Membre de l’Institut Français d’Égypte, Conseiller scientifique permanent auprès du Centre d’Étude et de Documentation sur l’Ancienne Égypte (CEDAE, Ministère du Tourisme et des Antiquités)
Cette conférence présentera une rétrospective des recherches et des travaux de restauration qui sont effectués depuis plusieurs années dans le temple de Ramsès II à l’ouest de Thèbes, connu depuis J.-Fr. Champollion sous le nom de Ramesseum. Les fouilles menées dans le temple et ses dépendances en brique crue ont apporté une somme considérable d’informations qui permet de mieux comprendre aujourd’hui la véritable vocation de ce que les anciens Égyptiens appelaient des « temples de millions d’années ». Bien plus que des mémoriaux à caractère simplement funéraire comme cela a été trop souvent dit, ces fondations royales étaient surtout, en plus de leur aspect purement cultuel, des satellites, économiques et administratifs de l’institution royale en milieu régional. Les recherches menées au fil des années sur ce site prestigieux, contribuent ainsi dans une large mesure à enrichir nos connaissances sur l’histoire de la société qui vivait dans le IVe nome de Haute-Égypte au cours du Nouvel Empire et plus particulièrement durant l’époque ramesside.
La Mission Archéologique Française de Thèbes-Ouest (MAFTO/CNRS) qui œuvre conjointement avec le Ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités et l’Association pour la Sauvegarde du Ramesseum, associe également à ses travaux le Centre d’Étude et de Documentation sur l’Ancienne Égypte (CEDAE, organe du Conseil Suprême des Antiquités de l’Égypte).
Samedi 24 février 2024 à 14h30
–> Amphithéâtre de la Maison de l’Archéologie <–
Esplanade des Antilles – 33600 Pessac Tram B station « Unitec »
A 14h15 : Assemblées générales extraordinaire (Changement d’adresse de notre Siège Social) et ordinaire (Communication du Président; Rapport moral et d’activité; Rapport financier; Questions diverses)
Les fêtes-sed d’Amenhotep III
par Marianne Pinon
Dr en Égyptologie, Université Paul Valéry Montpellier 3
Égypte Nilotique et Méditerranéenne (ASM, UMR 5140)
Les fêtes-sd sont attestées tout au long de l’histoire de l’Égypte pharaonique. Promises par milliers au roi lors de sa montée sur le trône, elles étaient l’occasion d’exalter sa divinité après trente longues années de règne. Certains souverains ont effectivement célébré une fête‑sd mais sans en laisser aucune trace, et d’autres, comme Amenhotep III, en ont orchestrées de si somptueuses qu’aujourd’hui nous pouvons tenter de reconstituer la chronologie de ces évènements.
Amenhotep III s’est vu octroyé le privilège de trois fêtes‑sd qui ont été par la suite représentées dans des temples, parfois jusqu’en Nubie ou dans les tombes de grands dignitaires qui ont voulu emporter ce souvenir bien après leur mort. À l’occasion de la première, il a fait ériger un complexe palatial, qui reste à ce jour le palais le mieux documenté de l’histoire égyptienne.
À travers ces différents témoignages nous irons assister, accompagnés de danses, de musique et de bon vin, aux jubilés d’Amenhotep III.
Vendredi 16 février à 18h00
–> Mairie de quartier de Caudéran <–
130 Avenue Louis Barthou, 33200 Bordeaux
A la découverte de l’Égypte pharaonique
par Alain Dautant
Président de l’A.B.E.
En partenariat avec l’Association Caudéran mon village, l’Association Bordelaise d’Égyptologie vous invite à découvrir, ou redécouvrir, la merveilleuse civilisation de l’Égypte ancienne.
Samedi 25 novembre à 14h30
–> Amphithéâtre de la Maison de l’Archéologie <–
Esplanade des Antilles – 33600 Pessac Tram B station « Unitec »
Comment on passe du mythe à la technique
ou
de l’irrationnel au rationnel
par Yvonne Bonnamy
Présidente de Kemet (Association périgourdine d’égyptologie) et auteur du Dictionnaire des hiéroglyphes
Pour les Égyptiens anciens, coexistent dans leur pensée la réalité, l’imaginaire et le vrai qui, pour eux, sont des notions différentes mais complémentaires.. Les mythes fondateurs de la civilisation égyptienne ont toujours gardé pour eux la même importance mais n’ont jamais empêché une réelle recherche scientifique.
Ainsi, ce sont les mathématiques égyptiennes qui seront la base des mathématiques grecques. Il y aura toujours une motivation se rapportant à leur univers mythologique mais les recherches de ce peuple très pragmatique au demeurant seront toujours basées sur une recherche scientifique particulièrement cohérente que ce soit dans les domaines de l’architecture, des mathématiques, de la médecine ou de l’art.
Jusqu’à la fin d’une civilisation égyptienne “authentique”, les deux univers resteront liés, l’irrationnel justifiant les découvertes faites par rationalité.
Samedi 28 octobre à 14h30
–> Amphithéâtre de la Maison de l’Archéologie <–
Esplanade des Antilles – 33600 Pessac Tram B station « Unitec »
Le culte de Min, l’Horus victorieux
par Jean-Guillaume Olette-Pelletier
Égyptologue, membre associé de l’UMR 8167 (Orient Méditerranée)
Faisant fi de l’accroissement constant du culte florissant d’Amon au cours du IIe millénaire, les prêtres de Min de Coptos et d’Akhmîm déplacèrent la croyance en ce dieu vers un nouveau sanctuaire à la fin de la 12e dynastie : celui de la cité sainte d’Abydos. Véritable divinité dynastique antique, son intégration dans les rouages du culte abydénien se concrétisa par l’émergence d’une nouvelle figure du dieu nommé ainsi Min-Horus-nakht, « Min, l’Horus victorieux ». Incarnation de la royauté ancestrale, les souverains de la 13e dynastie comme les nobles de l’Égypte n’auront de cesse de lui rendre hommage, ancrant ce rival d’Amon au cœur même de la linéarité dynastique des pharaons.
La session d’automne des cycles de conférences des Lundis de l’ABE se tiendra les 16-23-30 octobre et les 6-13 novembre de 18h00 à 19h30 dans la salle d’Archéométrie de la maison de l’archéologie. Cette activité est ouverte au public et une participation est demandée (adhérent : 20 €/cycle ou 5 €/séance; non adhérent : 28 €/cycle ou 7 €/séance).
Au programme :
- 16 octobre Alain Dautant : Les obélisques des pharaons
- 23 octobre Patrick Rivière : Les livres du monde souterrain du Nouvel Empire
- 30 octobre Auguste Culnaert : Le droit civil en Égypte ancienne
- 6 novembre Sophie Griselle (Dr en égyptologie) : Les portraits sur panneau d’Égypte romaine
- 13 novembre Amandine Ganizate : Le mobilier de l’ancienne Égypte
Pour la session de printemps : Auguste Culnaert : Le droit de succession
Atelier d’épigraphie les mardis de 17h30 à 19h30 dans la salle d’Archéométrie de la maison de l’archéologie à partir du 17 octobre jusqu’au 30 janvier (Interruptions prévues les 14, 21 et 28 novembre, 26 décembre 2023 et 2 janvier 2024). Cette activité est animée par Dominique Denis et Alain Dautant.et réservée aux adhérents avec une participation de 30 €.
Les participants des précédentes sessions d’Initiation aux hiéroglyphes pourront mettre en pratique les connaissances acquises et aux débutants de s’initier progressivement aux hiéroglyphes. Nous proposons des lectures de textes, au départ simples puis plus complexes, figurant sur des stèles, des objets, des monuments, du mobilier… Toutes les personnes intéressées peuvent participer librement et gratuitement à la première séance. Au programme des premières séances, la stèle Harpiste, la stèle de Nefertiabet (Louvre).
Samedi 30 septembre à 14h30
–> Amphithéâtre de la Maison de l’Archéologie <–
Esplanade des Antilles – 33600 Pessac Tram B station « Unitec »
L’obélisque de Louqsor et
le sarcophage d’Ânkhnesneferibrê
par Karine Madrigal
Auteur, professeur d’histoire,
chargée de l’inventaire et de l’étude des archives Champollion (AD de l’Isère)
Le 25 octobre 1836, était érigé à Paris, sur la Place de la Concorde, l’obélisque de Louqsor. C’était l’aboutissement d’une épopée qui dura 8 ans entre le moment où il fut reconnu par Jean-François Champollion lors de son voyage en Égypte et son installation à Paris.
Plusieurs années de pourparlers, de préparation technique pour l’abattage et le transport ont été nécessaires pour atteindre ce but. Nous proposons ici de revenir sur ces différents aspects et ces étapes décisives qui ont amené ce monument solaire par excellence à quitter sa terre natale pour Paris.
Cet événement est présenté à la lumière des documents présents dans les archives Champollion conservées aux Archives départementales de l’Isère. L’inventaire de ce fonds d’archives, débuté en juillet 2010, a permis d’extraire de nombreux documents relatifs à l’égyptologie comme le démontage de la Chambre des ancêtres de Karnak par Émile Prisse d’Avennes ou encore le voyage en Égypte de Jean-François Champollion.
C’est ce dernier élément qui nous intéresse car les nombreuses correspondances en lien avec cette aventure nous donnent des éléments sur l’obélisque de Louqsor mais également sur un autre monument lié à cette aventure: le sarcophage de la Divine Adoratrice d’Amon Ânkhnesneferibrê. Ces deux affaires sont étroitement liées et les archives Champollion nous apprennent les circonstances dans lesquelles le sarcophage d’Ânkhnesneferibrê fut découvert et les raisons de sa présence en Angleterre à l’heure actuelle.
Pour pouvoir suivre ces deux affaires, nous reviendrons dans un premier temps sur le voyage en Égypte de Jean-François Champollion et la correspondance qu’il a entretenue avec son frère durant son séjour. Nous verrons ensuite le déroulement de l’abattage et le transport de Louqsor à Paris. Nous poursuivrons et terminerons par la découverte du sarcophage d’Ânkhnesneferibrê et son transport en Europe.
Mercredi 5 juillet (après-midi et soirée)
A l’occasion de la sortie nationale du film Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, l’Association Bordelaise d’Égyptologie (A.B.E) en partenariat avec Mérignac Ciné (6, Pl. Charles de Gaulle, Mérignac, TRAM A « Mérignac Centre ») vous propose de découvrir la fascinante civilisation de l’Égypte ancienne (expo photos, diaporama, livres). Les plus jeunes pourront écrire leur prénom en hiéroglyphes sur papyrus ou colorier les personnages du film. A la fin de la séance de 18h45, nous serons prêt à répondre à toutes vos questions sur l’Égypte ancienne, sur Cléopâtre ou sur les Gaulois.
Samedi 10 juin 2023 à 17h30
–> Foyer Socioculturel de Trélissac <–
825, rue Eugène Le Roy 24750 TRELISSAC (près de Périgueux)
5 février 1905
Découverte sensationnelle dans la vallée des Rois
par Alain Dautant
Président de l’Association Bordelaise d’Égyptologie
Au Nouvel Empire, Dix-sept ans avant la découverte par Lord Carnavon et Howard Carter de la tombe de Toutankhamon, Theodore Davis et James Quibell avaient déjà découvert la tombe intacte de ses arrières grands-parents Youya et Tjouyou. En effet, les analyses ADN ont confirmées que ce couple était les parents de la reine Tiyi, épouse d’Amenhotep III, grand pharaon de la XVIIIème dynastie.
L’équipement funéraire abondant et de grande qualité (masque funéraire, cercueils multiples, coffre et vases canopes, livre des morts, boites à chaouabtis et chaouabtis, modèles miniatures d’outils, char, lits, chaises, coffres, sandales, vases, jarres, boites à nourriture, amulettes, etc) est aujourd’hui présenté au Musée Égyptien du Caire dans la galerie autrefois réservée à Toutankhamon et au Metropolitan Museum de New York.
Par son plan (escalier et corridor), ses dimensions modestes et l’absence de décoration, cette tombe s’apparente à celles des autres tombes des membres des familles royales (Tiaa, KV 32) ou de l’élite (KV 37) de la XVIIIème dynastie dans la vallée des rois pour lesquelles elle peut donc servir de modèle quant au matériel funéraire.
L'ABE organise un voyage en Égypte du 20 au 30 novembre 2023
Samedi 13 mai 2023 à 14h30
–> Amphithéâtre de la Maison de l’Archéologie <–
Esplanade des Antilles – 33600 Pessac Tram B station « Unitec »
Introduction aux livres du monde souterrain
dans les tombes royales du Nouvel Empire
par Florence Mauric-Barberio
Chargée de cours à l’Institut Khéops
Au Nouvel Empire, le décor des tombes royales est caractérisé par une série de compositions
dépeignant en textes et en images le parcours nocturne du soleil. Qu’il s’agisse du Livre de
l’Amdouat, du Livre des Portes, du Livre des Cavernes ou du Livre de la Terre, leur thème
commun est la régénération du dieu solaire dans les profondeurs du monde souterrain (désigné
sous le nom de « Douat »), depuis son coucher à l’occident jusqu’à sa réapparition à l’orient
du ciel. Avec leurs spécificités propres, ces compositions nous font pénétrer dans les « mystères »
de l’Au-delà souterrain dominé par la figure du dieu Osiris : un monde sombre mais fécond,
en contact avec les forces premières de la Création, où Rê vient se ressourcer chaque
nuit mais où il doit triompher de son ennemi, le serpent Apophis, qui tente
– toujours en vain – de faire obstacle à la course solaire.
Samedi 22 avril 2023 à 14h30
–> Amphithéâtre de la Maison de l’Archéologie <–
Esplanade des Antilles – 33600 Pessac Tram B station « Unitec »
La vie de Périchon-Bey (1860-1929)
un ingénieur passionné d’égyptologie
par Thomas Duranteau
Historien, auteur, illustrateur
Jean-André Périchon (1860-1929) entre à 25 ans au service du khédive (vice-roi d’Égypte) et travaille avec dévouement pendant 22 ans dans les sucreries en Moyenne-Égypte, ce qui lui vaut le titre oriental convoité de « bey ».
Très vite il se passionne pour l’Égypte pharaonique et constitue une collection d’environ 4000 objets antiques dont l’importance est reconnue par les plus grands égyptologues qu’il côtoie, tel le célèbre Gaston Maspero. Ces antiquités se trouvent aujourd’hui en grande partie conservées au musée des Beaux-Arts de Limoges et aux Musées royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles mais également dispersées dans divers musées dans le monde. Au-delà de l’image du collectionneur, cette étude révèle de multiples facettes méconnues de Périchon-Bey permettant de mieux comprendre le parcours d’une personnalité attachante qui n’est en rien la figure d’un explorateur pilleur.
Samedi 1 avril 2023 à 14h30
–> Amphithéâtre de la Maison de l’Archéologie <–
Esplanade des Antilles – 33600 Pessac Tram B station « Unitec »
Complots et conspirations dans l’Egypte pharaonique
par Pascal Vernus
Égyptologue, directeur d’études à l’EPHE
La majestueuse pré-éminence – quasi transcendante – du pharaon ne devait pas laisser de susciter des envies, et d’autant plus que contrairement à une affirmation erronée, mais inlassablement répétée, il n’y avait pas de règles d’airain pour déterminer la succession au trône. Le grand nombre d’épouses et de favorites, et, donc de rejetons, multipliait les candidats possibles, auxquels s’ajoutaient parfois tel dignitaire, tel pontife ou tel général en chef ambitieux. On imagine donc a priori que complots et conspirations fleurissaient au sein de la cour, du harem et de l’élite dirigeante. Pourtant les données sont rares et discrètes, car l’état pharaonique n’aimait guère donner trop de publicité à ceux qui avaient transgressé l’ordre même dont ils étaient les représentants et/ou les bénéficiaires. C’était un état totalitaire, ne l’oublions jamais ! Toutefois, malgré une censure générale, certains échos de complots et de conspirations nous sont parvenus. Le cas le plus illustratif est celui de Ramsès III, dont l’assassinat a été récemment prouvé grâce à des examens minutieux et aux progrès de la médecine archéologique, après avoir été longtemps mis en doute par des égyptologues, souvent décontenancés par les jeux pervers de l’euphémisme idéologique, et peu enclins, inconsciemment, à ternir leur vision rêvée d’un état pharaonique idéal.
Pascal Vernus présentera une conférence sur le thème « L’individu et son recours aux divinités dans sa vie quotidienne: la piété personnelle dans l’Égypte pharaonique » à Périgueux le vendredi 31 mars à 18h30 Salle Saint-Georges. Possibilité d’inscription (à un tarif préférentiel pour les membres de l’ABE) pour une visioconférence sur le site de Kemet.
Dans leur immense majorité, les données qui subsistent de l’Égypte pharaonique sont à finalité religieuse. À travers elles, s’exprime d’abord « la religion d’état » dans sa fonction sociale: donner un sens à la société égyptienne prise comme un tout et représentée par le pharaon, à ses institutions et aux événements qu’elle traversait.
Mais cette société était composée d’individus, et d’autres données correspondent à des besoins individuels. Au premier chef, le besoin de s’assurer une destinée post mortem. C’est « la religion funéraire ».
Cela posé, dans la quotidienneté de sa vie terrestre, chaque individu était tenaillé par des désirs, des préoccupations, des ambitions, des angoisses bien idiosyncrasiques, et qu’il s’efforçait de traiter dans des relations particulières nouées avec les divinités. C’est la « religion ou la piété personnelle« . Les données qu’elle a suscitées sont trop souvent laissées dans la pénombre dans les présentations de l’Égypte pharaonique. La conférence visera à en mettre au jour les tenants et les aboutissants, l’intérêt, et parfois la grande originalité dans l’histoire des mentalités religieuses de l’antiquité.
L'Association "Le chaînon manquant", association du master d'archéologie de l'université de Bordeaux, vous invite à participer au festival de l'Archéologie, sur le campus François Bordes, le 1 avril de 11h à 18h.
– – Jeudis de l’ABE – –
Tous les jeudis 17h30-19h30 reprise le 12 janvier
–> Salle d’Archéométrie de la Maison de l’Archéologie <–
L’atelier animé par Alain Dautant aborde tous les sujets de l’Egypte ancienne (Histoire, monuments, objets, sites, musées, expositions, publications, analyse d’article, actualités, histoire de l’égyptologie et des égyptologues, etc). Nous essayons ensemble de répondre aux questions posées par les participants. Débuté il y a près de 15 ans, cet atelier est un lieu convivial d’échange de connaissances.
Cette activité est réservée aux adhérents et pour y participer, il faut s’inscrire sur le site et régler la somme de 30 €/ trimestre (Rappel: gratuit pour les étudiants).
Vous pouvez venir assister et participer librement et gratuitement à une séance pour vous faire une idée sur cette activité, vous y serez les bienvenus.
Samedi 3 décembre 2022 à 14h30
–> Amphithéâtre de la Maison de l’Archéologie <–
Esplanade des Antilles – 33600 Pessac Tram B station « Unitec »
La cour royale au temps des pharaons
par Aude Gros de Beler
Égyptologue, éditrice et directrice du département Histoire à Actes Sud
Si, dans l’iconographie et la littérature, Pharaon écrase par son omniprésence l’ensemble de ses sujets à tel point qu’il semble souvent régner seul, il ne fait aucun doute que l’entourage royal est l’une des composantes essentielles de la société égyptienne, où les femmes du harem comme les hauts dignitaires jouent un rôle primordial dans la gouvernance du pays.
Toutefois, seules quelques indications, piochées ici ou là, permettent de reconstituer des bribes de la vie de la cour et du rapport des courtisans à la royauté, qui évoluent au fil des dynasties et se complexifient avec la puissance du souverain et au gré de ses relations avec le monde extérieur.
Mis bout à bout, tous ces éléments nous donnent une image, certes incomplète mais en constante évolution, des fastes de la cour égyptienne.
– – Initiation aux hiéroglyphes- –
Tous les mardis 17h30-19h30 à partir du 18 octobre
–> Salle d’Archéométrie de la Maison de l’Archéologie <–
L’initiation aux hiéroglyphes, animée par Dominique Denis et Alain Dautant, va débuter le 18 octobre. Pendant 1 mois les séances seront réservées aux néophytes (actuellement une dizaine d’inscrits). Ensuite, elles se poursuivront jusqu’au mois de février en incluant les scribes ayant déjà suivi le cycle au printemps (également une dizaine) et ayant souhaité approfondir leurs connaissances par des rappels et des exercices.
Cette activité est réservée aux adhérents et pour y participer, il faut s’inscrire sur le site et régler la somme de 30€ (Rappel: gratuit pour les étudiants).
Samedi 1 octobre 2022 à 14h30
–> Amphithéâtre de la Maison de l’Archéologie <–
Esplanade des Antilles – 33600 Pessac
Tram B station « Unitec »
également en visioconférence (inscription plus bas)
les faits face aux fantasmes
par Franck Monnier
Membre associé de l’équipe ENiM
UMR 5140 Archéologie des Sociétés Méditerranéennes
La pyramide de Khéops est le centre de toutes les attentions en faisant régulièrement l’objet d’investigations très médiatisées. Dans un climat toujours tendu où science et médias font rarement bon ménage, le prodigieux monument trône majestueusement sur le plateau de Giza.
Cette conférence est l’occasion d’offrir une mise au point et de commenter quelques-unes des théories les plus répandues à son sujet.
Samedi 1 octobre 2022 à 14h30
–> Amphithéâtre de la Maison de l’Archéologie <–
Esplanade des Antilles – 33600 Pessac
Tram B station « Unitec »
également en visioconférence (inscription plus bas)
Samedi 25 juin 2022 à 14h30
–> Amphithéâtre Salomon Bâtiment H/I/J/K/L/M (amphi 3) <–
Esplanade des Antilles – 33600 Pessac
Tram B station « Montaigne – Montesquieu »
également en visioconférence
L’extraordinaire cachette des
prêtres et prêtresses d’Amon
à Deir el-Bahari (XXIe dynastie)
par Alain Dautant
Président de l’Association Bordelaise d’Egyptologie
Chargé de recherche HC au CNRS – Université de Bordeaux
Les ensembles funéraires de 153 prêtres et prêtresses de la fin de la XXIe dynastie (1069-945 avant J.-C.) ont été découverts en 1891 à Deir el-Bahari (Thèbes-Ouest) par Eugène Grébaut dans la cachette de Bab el-Gasous. Elle compte, à ce jour, parmi les découvertes majeures de l’Egypte ancienne. Plus de 4000 objets souvent inédits (momies, linceuls, amulettes, cercueils, papyrus et statuettes d’Osiris, serviteurs funéraires et boites les contenant, statues, maquettes de bateaux, etc) sont aujourd’hui dispersés dans 90 musées à travers le monde. Plus de 10000 serviteurs funéraires vendus par le musée du Caire au début du XXe siècle enrichissent les collections privées. L’inventaire et l’étude de cet ensemble exceptionnel permet d’avoir une vision d’ensemble de l’élite thébaine à la XXIe dynastie.
L’histoire de la découverte et de sa dispersion, les divers types de mobiliers, les personnages et leurs titres et la base de données bientôt accessible en ligne seront successivement présentés.
Les réponses aux quizz (cliquez sur les images pour télécharger les réponses) et liste des lauréats par catégorie.
Les gagnants au concours seront contactés par messagerie électronique
- Elisa S.
- Charlotte B.
- Vassilissa R.
- Maylis et Raphaël M.
- Daphné et Appoline D.B.
- Arthur G.-R.
- Caly B.
- Florent et Mathieu M.
- Rafael B.R.
- Abygaïl P.
- Lucie N.
- Cassiopée D.
- Marie-Hélène et Cécile G.
- Dora B.
- Manon L.
- Sophie S.
L’ABE (Association Bordelaise d’Egyptologie) vous attend à la Foire Internationale de Bordeaux 2022 du samedi 21 au dimanche 29 mai au cœur du Quartier égyptien.
Tous les jours, l’ABE vous propose des visites guidées de l’exposition « Le trésor de Toutânkhamon » pendant une heure à 11h, 13h, 15h et 17h (et le mercredi 25 à 19h) et est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. Il est nécessaire de s’inscrire à l’avance sur le site de la foire (15 places/visite) ou sur place auprès de l’ABE (10 places/visite). Venez découvrir la reconstitution de la tombe de Toutânkhamon, telle que l’on peut la visiter dans la Vallée des Rois en Egypte. 1 000 répliques des pièces majeures du trésor funéraire du Pharaon sont présentées. Faites-vous guider dans cette fantastique reconstitution. L’exposition « Le Trésor de Toutânkhamon » vous invite à marcher, 100 ans après, dans les pas d’un homme à la ténacité exceptionnelle.
Tous les jours, l’ABE vous propose des quizz (Niveau Primaire/Collège/Lycée) disponibles à l’entrée de l’exposition. Les quizz peuvent être corrigés par les membres de l’ABE et déposés dans une urne. Les lauréats recevront à l’issue de la foire un cadeau (Livres sur l’Egypte ancienne, entrée gratuite pour les conférences organisées par l’ABE).
Tous les jours de 10h à 19h, les membres de l’association attendent les plus petits (et les grands) pour leur apprendre à déchiffrer les hiéroglyphes puis écrire leur prénom sur une bande de papyrus. Les enfants peuvent également colorier le masque funéraire de Toutânkhamon.
Pendant toute la durée de la foire, l’Association Kemet de Périgueux expose la copie d’un cartonnage et d’un cercueil égyptien et un vitrine de copies de petits objets égyptiens sur le stand de l’ABE.
Pendant toute la durée de la foire, Nicole Troïan, membre de l’ABE, met à votre disposition une collection philatélique sur le thème du trésor de Toutânkhamon. Un travail pharaonique que nous vous invitons à découvrir sur l’espace de l’ABE
Samedi 21 (10h15-10h45, 16h30-17h et 17h30-18h), mercredi 25 (11h-11h45 et 13h15-14h), jeudi 26 (11h-11h30 et 15h30-16h) et dimanche 29 (11h-12h, 14h45-15h30) contes récités par Yvonne Bonnamy, linguiste, égyptologue et passionnée par l’ancienne Egypte, présidente de l‘Association Kemet de Périgueux. Elle viendra partager avec vous sa passion de l’Egypte à travers les contes. Elle est l’auteure du Dictionnaire des Hiéroglyphes Français-Egyptien (publié en 2019). Retrouvez-la sur la scène du Quartier Egyptien !
Dimanche 22 (15h-15h30), lundi 23, mardi 24 (10h30-11h, 12h-12h30), vendredi 27 (10h30-11h, 12h15-12h45) et dimanche 29 (12-15-12h45) sur la scène du Quartier égyptien, une conférence sur « les pyramides », « la religion égyptienne » ou « Akhénaton » par Patrick Rivière, membre de l’ABE et de l’ASR.
Samedi 21
12h30: La religion de l’ancienne Egypte
13h30: Le temps des pyramides
Dimanche 22
10h30: La religion de l’ancienne Egypte
12h00: Akhénaton, un pharaon monothéiste?
15h30: Le temps des pyramides
Lundi 23
10h30: Le temps des pyramides
12h00: Akhénaton, un pharaon monothéiste?
Mardi 24
10h30: La religion de l’ancienne Egypte
12h00: Le temps des pyramides
Vendredi 27
10h30: Le temps des pyramides
12h15: Akhénaton, un pharaon monothéiste?
Samedi 28
12h15: Akhénaton, un pharaon monothéiste?
Mercredi 25 (12h15-12h45) et jeudi 26 (12h15-12h45 et 14h15-14h45) sur la scène du Quartier égyptien, une conférence sur « La vie quotidienne en Egypte ancienne » ou « Les pyramides » par Yvonne Bonnamy, présidente de l’Association Kemet de Périgueux.
Séminaire du groupe de recherche « Dans l’œil des antiquaires »
L’Égypte et la Gaule dans l’œil des antiquaires (XVIIIe siècle)
20 mai 2022 14h30-18h salle H121 de l’université Bordeaux Montaigne
La « belle Antiquité » occupe une place privilégiée dans les grands recueils d’antiquités que produit le premier XVIIIe siècle français.
D’autres y trouvent aussi leur place comme les antiquités égyptiennes, dont les pièces enrichissent les cabinets européens, ceux du Midi de la France en particulier. D’autres antiquités encore émergent dans la France d’alors comme les antiquités étrusques ou les antiquités gauloises. Quelle place revient aux unes et aux autres ? Quels rapports entretiennent-elles avec le collectionnisme qui en alimente pour part la connaissance et le goût ? Le prochain séminaire du groupe de recherche « Dans l’œil des antiquaires » permettra d’entendre deux intervenantes
autour de ces questions. Elles instruiront respectivement le dossier des antiquités égyptiennes, plus particulièrement celui d’Isis et du mythe osirien (Anna Guedon) et celui des antiquités gauloises (Odile Cavalier).
Leurs interventions seront précédées d’un temps consacré à l’actualité éditoriale, avec une présentation par Renaud Robert et par les auteurs de trois ouvrages parus chez Ausonius éditions qui touchent à la réception de l’Antiquité entre la fin du XVIIe et le XIXe siècle.
Samedi 23 avril 2022 à 14h30
Amphithéâtre de la Maison de l’Archéologie8, esplanade des Antilles – 33600 Pessacégalement en visio conférence
L’astronomie
en Égypte ancienne
par Nadine Guilhou
Docteur en Égyptologie de l’Université Paul-Valéry Montpellier 3
Ingénieur d’Études à l’Institut d’Égyptologie François Daumas
L’astronomie en Égypte ancienne nous est connue essentiellement par ses résultats. En effet, il ne nous a malheureusement pas été conservé de catalogues d’observations et nous ne connaissons les traités que par leur titre, à l’exception du « Fondement du mouvement des étoiles », inscrit pour la première fois dans l’Osireion d’Abydos et connu également par la tombe de Ramsès IV.
Cependant, les réalisations supposent une recherche et une réflexion certaines, développées depuis un lointain passé. L’Égypte est en effet la seule civilisation de l’Antiquité à avoir développé un calendrier solaire, et ce dès l’Ancien Empire : il faut attendre Jules César pour que l’année solaire soit effective à Rome. Les Égyptiens ont d’autre part déterminé l’écoulement des heures nocturnes, et peut-être diurnes, grâce à l’observation des étoiles. Via la Grèce et Rome, les décans ainsi établis ont eu une postérité dans le domaine astrologique, étranger à l’Égypte. Les Égyptiens ont, enfin, nommé les constellations majeures et déterminé la course des cinq planètes visibles à l’œil nu. Ces connaissances, dont certaines ont été incorporées dans des récits mythiques, étaient indispensables pour inscrire l’homme dans l’espace-temps et lui assurer un devenir pérenne. Elles leur ont également permis d’organiser le culte divin et d’apporter un soin particulier à l’orientation des monuments. Elles ont été complétées, grâce la Mésopotamie et la Grèce, peut-être via le formidable creuset qu’a constitué Alexandrie, par l’adoption du zodiaque, réinterprété selon l’imagerie égyptienne.
La présentation dressera un panorama de ces acquis et de leurs applications dans les domaines de l’espace et du temps.
Dernière conférence du cycle:
11 avril 18h00 Auguste Culnaert – La Première Période Intermédiaire égyptienne fut-elle vraiment intermédiaire?
Précédentes conférences:
4 avril 17h30 Amandine Marshall, Docteur en Égyptologie de l’EHESS de Toulouse – La sexualité en Égypte ancienne
28 mars 18h00 Alain Dautant – L’Osiréion d’Abydos – Le temple de Séthi
14 mars 17h30 Alain Dautant – Les pyramides de Zawyet el-Aryan
21 mars 17h30 Alain Dautant – Redjedef – Abu Rawash
Les conférences ont lieu dans la salle d’archéométrie de la Maison de l’Archéologie à partir de 18h00.
- Pour les adhérents, le droit d’entrée est de 20 € (pour le cycle de 5 séances) ou de 5 € à la séance.
- Pour les non-adhérents, le droit d’entrée est de 30 € (pour le cycle de 5 séances) ou de 7 € à la séance.
- Gratuit pour les étudiants et demandeurs d’emploi.
La retransmission en visio-conférence est prévue aux mêmes tarifs. Inscription par mail à contact@egyptologie33.fr
Samedi 26 mars 2022 à 14h00
Amphithéâtre de la Maison de l’Archéologie
8, esplanade des Antilles – 33600 Pessac
également en visio conférence
Le respect de la dignité humaine dans l’Égypte ancienne
Mythe égyptologique ou réalité documentée?
par Christian Cannuyer
Professeur à la faculté de théologie de l’Université catholique de Lille
Historien belge de la religion, généalogiste et spécialiste d’études coptes
Les égyptologues ont parfois été soupçonnés d’idéaliser les valeurs morales de la civilisation égyptienne antique tant les merveilles découvertes par l’archéologie sont fascinantes. Or, les documents prouvent que les Égyptiens de l’Antiquité avaient une haute conception de la dignité humaine et se préoccupaient des plus faibles. D’ailleurs ne croyaient-ils pas que l’homme créé à l’image divine était appelé à devenir dieu lui-même après sa mort ?
Samedi 26 février 2022 à 14h30
Amphithéâtre de la Maison de l’Archéologie
8, esplanade des Antilles – 33600 Pessac
également en visio conférence
L’art de la parure
Réalités et métaphores dans l’Égypte ancienne
par Laure Bazin Rizzo
Docteur en Égyptologie de l’Université Paul-Valéry Montpellier 3
Dans l’art égyptien, les différentes composantes du « costume » : vêtements, sandales, bijoux, coiffure, maquillage voire tatouages, constituent autant de marques spécifiques permettant d’indiquer le sexe, l’âge, l’origine ethnique et la condition sociale d’une personne, voire une fonction ou une prêtrise spécifique. Dans certains cas, la parure offre même la possibilité aux artistes d’établir une distinction entre la représentation, d’une part, des défunts évoluant dans le domaine divin et, d’autre part, des vivants. De plus, les diverses formes ainsi que les ornements des pagnes, robes, manteaux ou encore perruques des femmes comme des hommes servent souvent de critères stylistiques de datation, notamment pour les œuvres anépigraphes.
On peut alors se demander, grâce au recoupement avec des artéfacts issus des fouilles, s’il ne s’agit là que de pures conventions iconographiques ou bien, parfois, du reflet de certaines préférences vestimentaires ou capillaires ayant varié selon les époques. D’où la question : existait-il une « mode » dans l’Égypte antique ?
Laure Bazin Rizzo présentera cette conférence le Vendredi 25 février à 18h30
à l'association Kemet de Périgueux
(Salle Saint-Georges)
Samedi 27 novembre 2021 à 14h30
dans l’Amphithéâtre de la Maison de l’Archéologie
8, esplanade des Antilles – 33600 Pessac
également en visioconférence via zoom sur inscription
La Magie en Égypte Ancienne
par Frédéric Rouffet
Docteur en Egyptologie de l’Université Paul-Valéry Montpellier 3
Les textes égyptiens nous apprennent que magie et médecine étaient étroitement liées. Pourtant, les égyptologues distinguent, d’un point de vue structurel, textes médicaux et textes magiques. Mais cette distinction, issue des prémices de l’égyptologie, est-elle toujours d’actualité ? Durant cette conférence, nous mettrons en lumière les liens qui unissent magie et médecine en Égypte ancienne afin de découvrir leur objectif commun. Pour ce faire, nous nous focaliserons sur les textes égyptiens eux-mêmes, qu’ils soient écrits sur papyrus ou ostraca (tesson de céramique / éclat de calcaire inscrit) ou encore gravés sur des stèles ou statues.
Afin de disposer de temps pour nous retrouver, discuter et enregistrer les adhésions à l’Association, l’accueil du public débutera exceptionnellement à 13h15 dans le hall de la Maison de l’Archéologie.
Entrées : 5 € pour les adhérents (pensez à faire l’appoint), 10 € pour les non-adhérents (tarif identique en visioconférence)
Entrée gratuite pour les étudiants et demandeurs d’emploi
Le pass sanitaire est nécessaire pour assister à la conférence
Le port du masque est conseillé
Pour celles et ceux qui ne pourront pas assister à la conférence à l’ABE, Frédéric Rouffet présentera cette conférence le Vendredi 26 novembre à 18h30 à l’association Kemet de Périgueux (Salle Saint-Georges) également retransmise en visioconférence.
Plan du campus universitaire de Bordeaux Montaigne
Télécharger le plan d'accès au format pdf. La maison de l'archéologie se trouve en bas à gauche.
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- ABE, 102 rue Bethmann, 33000 Bordeaux
- contact@egyptologie33.fr
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- 05 56 75 87 29
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